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Follow on Google News | Gestion des élections au Cameroun : Le parlement camerounais vote.Le parlement camerounais vient d'approuver 3 textes portant sur la gestion des élections au Cameroun, l’organisme Elecam, l'élection présidentielle et le secteur de l'électricité. Ils doivent encore être promulgués par le président.
By: AfriqueExpansion Suite à la convocation du président de l'assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, les députés se sont réunis immédiatement, afin d'examiner les trois projets de loi soumis par le gouvernement du Cameroun. Les parlementaires avaient exprimé le souhait, lors de la session ordinaire du mois dernier, de voir adoptée une loi régissant les élections, compte tenu du scrutin présidentiel prévu pour la fin de l'année au Cameroun. Elecam, organisme chargé de gérer les élections au Cameroun, voit sa structure modifiée. Depuis plusieurs mois, l'organe indépendant était la cible de critiques récurrentes, notamment de la part de certains partis politiques. Une polémique avait germé autour des textes d’Elecam, ce qui laissait présager ces modifications. Le texte de loi préconise donc l’élargissement du Conseil électoral d'élection Cameroun, de douze à dix-huit membres, ce qui, dans l'ensemble, a été très bien accueilli par le parlement camerounais. Cependant, les discussions ont été animées par des interrogations autour du sort réservé aux douze membres actuels, ainsi que sur la durée du mandat de ceux qui seront désignés. Il apparaît, tout de même, que les douze premiers membres du conseil électoral ont toutes les chances de rester en place. Les six postes qui ont été ajoutés devraient revenir à des membres des partis d’opposition représentés à l’Assemblé Par ailleurs, l'article concernant la suppression de la publication par Elecam des résultats des élections présidentiels au Cameroun, a suscité de vives réactions. Beaucoup ont perçu cette disposition comme étant une tentative de verrouillage du processus électoral par le gouvernement. Pour le gouvernement camerounais, il ne s'agirait que d'une simple mesure préventive destinée à éviter la répétition des incidents qui ont provoqué une crise en Côte d' Ivoire. Selon certaines sources, le président camerounais Paul Biya aurait, dans un souci d’apaisement social, souhaité octroyer des concessions à ses adversaires politiques. Quant au texte concernant l’élection et la suppléance de la présidence de la République du Cameroun, il s’agit d’un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi du 17 septembre 1992, et fixant les conditions d’élection et de suppléance à la présidence de la République. L'article a cependant dû être adapté afin de correspondre à la mutation qu'avait subie la constitution en 2008, allongeant la durée des mandats présidentiels au possible. La période de suppléance à la présidence de la République passe de 45 jours à 3 mois, le temps pour le président par intérim d'organiser des élections présidentielles. De plus, grâce à cet amendement, le président suppléant acquiert le pouvoir de nommer des personnes avec des fonctions gouvernementales. Les textes doivent encore être promulgués par le Chef de l’État camerounais, mais d’ores et déjà, on peut entrevoir les difficultés auxquelles se heurtent les acteurs de la politique au Cameroun pour arriver à un consensus. D’ailleurs, des questions se posent encore sur le bien-fondé d'une refonte des modalités électorales. Pour lire d'autres nouvelles sur le Cameroun, visitez cameroon-report.com (http://cameroon- cameroon-report.com (http://cameroon- cameroonblog.info (http://cameroonblog.info) # # # http://cameroon- http://cameroonblog.info presents different opinions or editorials about Cameroon and cameroonian diaspora. End
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